Découvrez tous les mois les risques du pilotage de la performance à travers des erreurs peu connues ou mal appréhendées qu’il vous faudra éviter.
Découvrez tous les mois les risques du pilotage de la performance à travers des erreurs peu connues ou mal appréhendées qu’il vous faudra éviter. Ce mois-ci étant un peu spécial, vous allez découvrir le management sous une autre facette…
En écrivant mes deux précédents articles sur le sujet, à la recherche des erreurs peu connues du pilotage de la performance n°1 et n°2, je me suis interrogé sur qui pourrait bien incarner le manager parfait ?
J’ai bien sûr immédiatement pensé à mon propre manager (qui va probablement lire cet article, alors on sait jamais pour la prochaine négociation ;-)), mais l’exemple risque de ne pas parler à tout le monde ! Puis j’ai pensé légitime de prendre pour exemple de grands patrons comme Steve Jobs ou Christophe de Margerie qui ont marqué leur secteur d’activité, mais c’est du vu et revu.
Finalement, j’ai trouvé celui qui me fallait : le Père Noël ! Eh oui, en ce qui concerne le management, le Père Noël n’est pas une ordure !
Pourquoi le Père Noël est-il le parfait manager ?
Et bien vous trouverez un début de réponse dans le livre de Daniel Cissé « Le management du Père Noël » dans lequel il revient sur les fondamentaux du management à savoir : la nécessité de construire et partager une vision enthousiasmante, portée par des valeurs qui donnent du sens pour établir des objectifs précis et clairs, mis en œuvre par des méthodes et non des procédures, avec des moyens adaptés, des indicateurs fiables et compréhensibles par tous… en rendant naturelle la motivation individuelle de chaque contributeur au projet collectif !
Mais je souhaiterais aller plus loin dans la réflexion avec une application commerciale du management par objectif. Son principe ? Les objectifs sont fixés selon une politique commerciale et les résultats sont la conséquence d’actions (Efforts) menées par un commercial (Collaborateur) auprès de prospects et clients (Patrimoine)…
Mais alors qu’est-ce qui cloche ?
Malheureusement, bien souvent ce schéma est mal exploité dans les faits car les indicateurs mis en place pour faire du pilotage sont concentrés sur les Actions et les cibles (quand ce n’est pas uniquement sur les résultats qui, soit dit en passant, ne reflètent que le passé).
Beaucoup de managers dépensent leur énergie en incitant à mettre au vert ces indicateurs à tout prix. Seulement, ils oublient que ces indicateurs ne sont là que pour révéler les besoins du collaborateur en termes de connaissance, aptitude et motivation.
Et c’est là où le Père Noël les surclasse. Et oui, devant le travail colossal de tâches à réaliser pour livrer au moins un cadeau à chaque enfant, et grand enfant, à une même date, le Père Noël a opté pour le management délégatif en s’assurant que chacun d’entre nous ait :
- la bonne connaissance (des échéances, des méthodes d’approvisionnement, des désidératas des destinataires…),
- la bonne aptitude (faire, faire faire, acheter, ou tout simplement dire ce qu’on ressent aux gens que l’on aime…),
- et la bonne motivation (le plaisir partagé, les sourires, les rires, être surpris et surprendre…).
En effet, le Père Noël a compris une chose pour mener chaque année son projet à bien :
« Il est illusoire de croire que nous pouvons piloter les objectifs et leurs indicateurs, en réalité nous ne pouvons que manager les comportements qui contribuent à l’atteinte de ces objectifs. Les indicateurs ne sont que des moyens et non une finalité ! La finalité étant de faire grandir ses collaborateurs et de créer les conditions favorables à la production de valeur. »
Elle est peut-être là, la vraie magie du Père Noël – Parfait Manager !
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