La réunionite touche encore aujourd’hui trop d’entreprises. Elle se reconnaît par l’organisation de trop nombreuses réunions qui monopolisent inutilement le temps de travail des employés. Elle a tendance à affecter durablement l’efficacité de l’institution.
A la recherche du temps perdu
Sollicités de toutes parts par les dernières applications et la tenue de notre agenda Blackberry, nous perdons un temps fou dans cette nouvelle ère digitale. Notre Gégé national perd ainsi 120 heures par an devant son ordinateur trop lent, et 4 heures par jour à s’abrutir devant sa télévision. Mais ce n’est rien lorsque l’on sait que l’on passe 25 ans à dormir, 3 ans sur le trône, 6 mois bloqué aux feux rouges…
Les réunions occupent 16 ans de la vie d’un cadre
Au travail, les chiffres frappent ! Une récente étude du cabinet Perfony nous annonce qu’un cadre passe en moyenne au cours de sa carrière 16 ans en réunion ! D’ailleurs il ne va pas falloir tarder, il est bientôt 14 heures et on a le brainstorming marketing…
Un effet abrutissant et soporifique
Les réunions ont un effet incroyablement soporifique ! L’IFOP vient d’annoncer que 32% des collaborateurs s’y sont déjà assoupis au moins une fois et que 88% s’y sont déjà trouvés inutiles. Les réunions nous bouffent du temps, de l’énergie et de l’argent. Rendez-vous compte par vous-même en calculant le coût d’une réunion de 2 heures avec 10 personnes, soit 20 heures de travail à 50€ de l’heure : on monte à 1000€. Sans ajouter le temps pour se rendre en réunion, le retard conventionnel, et les minutes pour le débrief « café-clope ».
Alors, notez bien nos 4 conseils pour stopper le syndrome de la « réunionite » :
- Annoncer un ordre du jour ou agenda pour cadrer votre réunion : chacun sait de quoi on parle.
- Établir un plan d’actions précis et rédiger un rapport : chacun doit savoir ce qu’on attend de lui au terme de la réunion.
- Garder le contrôle : 2 heures maximum ! Adapter votre auditoire en fonction de l’ordre du jour.
- Ne pas faire de fioritures : vous gagnerez du temps sur la préparation de votre support visuel, et sur l’écoute des interlocuteurs. Le paper-board reste une bonne pratique pour donner du rythme et faire participer l’audience.
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